Expérience de l’utilisation d’une boule d’acier dans la tranchée Marianne

Que va-t-il arriver à une boule d’acier jetée en haute mer ? On va envoyer la balle dans le « Challenger Abysse », la partie la plus profonde de l’océan. C’est la fosse des Mariannes. Dans les images de l’espace, l’image de la dépression est d’un mois, 2500 km de longueur et 70 km de largeur.

Le caniveau est profond de 11.022 mètres. C’est seulement dans les années 1950, au siècle dernier, à l’aide d’un écho sondeur, qu’il a été possible de mesurer la profondeur de la chute sans fond. Ils l’ont appelé le « Challenger Abysse ». « Challenger » était le nom du navire depuis lequel il était possible de mesurer précisément la profondeur et de trouver de la matière organique vivante au fond.

Qu’arrive-t-il à une boule métallique, qui se retrouve dans ces conditions ? La boule commencera à couler au fond sous l’effet de la gravité. Elle résistera à la force de flottaison de l’eau, qui s’accroît à mesure qu’elle coule. Dans environ 12 à 15 minutes, une boule de 100 grammes couvrira une distance de 11 km et coulera vers le bas. Sous une pression énorme, elle serait aplatie, mais pas écrasée comme un homme si elle était descendue si profondément.

Puis la boule s’effondrera peu à peu. La rouille va manger l’acier très lentement parce que, à cette profondeur, la teneur en oxygène est très faible. Les bactéries des eaux profondes participent au processus d’oxydation et de décomposition. Les données provenant du Challenger confirment la
présence de ces organismes au bas. On ne sait pas combien de temps les bactéries absorberont la boule d’acier, mais la boule sera dissoute.

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Chaque jour, l’homme creusait quelque chose dans sa cave : 23 ans plus tard, il avait un donjon de sept étages.